Bienvenue sur le site de
Tahar Ben
Ammar, patriote, homme d'Etat qui joua de
1919à
1956un rôle politique continu et
déterminant pour l'émancipation de la Tunisie.
Cofondateur en
Mars 1920, avec
Abdelaziz Thâalbi,
Ahmed Essafi
, du "
Destour",
Président de la délégation tunisienne,
chargée de présenter en
Janvier 1921,les
revendications du peuple tunisien au Président du
Conseil Français, et enfin,Premier Ministre, Président
du Conseil du Gouvernement, il conduisit en tacticien habile,
alliant la fermeté à la pondération,
les négociations avec la France et, signé
le
03 Juin 1955les accords de l'autonomie interne
et, le
20 Mars 1956le protocole de l'indépendance.
Le mérite deTahar Ben Ammarfut de réussir l'émancipation de la Tunisie tout en préservant
le caractère privilégié des relations Tuniso-Françaises.
Ce site est créé par respect au peuple tunisien et à
son histoire, par reconnaissance et pour rendre un légitime hommage à
une grande figure du mouvement national qui a mérité de la patrie
pour son dévouement constant et illimité à sa cause et pour
les éminents services qu'il lui a rendus et que d'aucuns, confisquant l'histoire
et la manipulant, se sont employés à occulter ; vainement !
Avec
une remarquable constance, une détermination affirmée, une abnégation
et un courage politique absolus, hors de toute compromission, il a su mener la
Tunisie vers l'autonomie interne d'abord, et l'indépendance, ensuite. La
modération intelligente et la lucidité qu'on lui connaissait et
que requéraient les circonstances, lui donnèrent sa stature d'homme
d'Etat exceptionnel.
Nommé Premier Ministre et Président du
Conseil par le Bey à la requête unanime, des organisations politiques
et professionnelles au lendemain de la visite historique du Président du
Conseil Français ,Pierre Mendés-France, le31 Juillet 1954à Carthage, ignorant les méandres de la politique partisane et intéressée,
il oeuvra, avec habilité et efficacité pour l'émancipation
de la Tunisie et le recouvrement de sa pleine souveraineté, malgré
une situation socio- économique désastreuse, (quatre années
successives de sécheresse, famine, chômage, invasion des sauterelles
),
le conflit fratricide et sanglant Bourguiba- Ben Youssef qui faillit dégénérer
en guerre civile, et les actes criminels de la " main rouge " des prépondérants
colonialistes. C'était lui,en effet, qui négociât les accords
de l'autonomie interne et de l'indépendance. C'était donc lui qui,
tout à fait légitimement, apposât sa signature au bas des
protocoles qui les proclamaient !